Atelier famille : Derrière le masque

Atelier famille : Derrière le masque

  • Atelier - Animation
  • Exposition
  • Lieu Le Castelet
  • Public
    • En famille
    • Jeune Public
    • De 7 à 11 ans

Découvrir l'univers des masques ! Entre observation, jeux et création, l’atelier permet de s’approprier cet objet universel et de repartir avec une œuvre unique.

Un atelier ludique et artistique au Castelet

Le masque, objet universel et intemporel, traverse les cultures et les époques. Support de tradition, d’art et de rituel, il questionne notre rapport à l’identité, à l’anonymat et à l’imaginaire.

Dans le cadre de l’exposition “Henri-Georges Adam, un moderne révélé”, un atelier famille explore cette notion à travers l’observation, la création et le jeu. Les jeunes participants découvrent le travail des masques de l'artiste (matière, représentation et symbolique) et se l’approprient à leur hauteur.

Le programme de l’atelier

  • Découverte : visite de la salle des masques, échanges autour de leurs formes, usages et significations.
  • Jeux participatifs : relier les masques d’Adam à d’autres univers (folklore, carnaval, pop culture) et inventer ensemble le scénario d’une pièce de théâtre imaginaire à travers le petit jeu “créons notre scénario”.
  • Création : fabrication d’un masque avec feutrine, plumes, papier et éléments décoratifs. Chaque enfant repart avec sa création personnalisée.

À la fin de l’atelier, un livret-jeux est remis pour prolonger la découverte de l’exposition et explorer les autres sites en autonomie.

Pourquoi participer ?

Cet atelier propose une approche sensible et ludique de l’art, idéale pour partager un moment en famille et éveiller la curiosité artistique des plus jeunes.

  • Découvrir l’art moderne à hauteur d’enfant, à travers un parcours créatif et interactif
  • Approcher les masques d’Henri-Georges Adam autrement que par une simple visite
  • Vivre un moment convivial et artistique en famille
  • Repartir avec une création unique et personnalisée

Réserver

Derrière le masque : un panel de codes, de symboles et d’usages  

Le masque est avant tout un objet de transformation. Il efface l’identité propre de celui qui le porte pour lui donner une nouvelle figure, chargée de symboles. Lorsqu’il est porté, la personne qui se cache derrière disparaît. Son visage, son expression et ses émotions ne comptent plus. 

Un objet universel et intemporel 

À travers les cultures et les époques, le masque prend des formes et des usages multiples tout en conservant en conservant cette puissance universelle de métamorphose et de représentation. De l’Antiquité à nos ères plus contemporaines, de la religion au théâtre ou encore de Venise aux cultures tribales, son but peut être multiple : incarner un rôle au théâtre, entrer en contact avec le sacré, protéger contre un danger, ou encore participer à une fête en brouillant les repères sociaux.  

Une technicité pas si anodine 

La technique de création d’un masque n’est d’ailleurs jamais neutre : elle conditionne son apparence, sa fonction et donc son usage. Selon les cultures et les époques, on le sculpte dans le bois, on le modèle en argile, on le forge en métal, on le façonne en cuir ou on le fabrique en papier mâché. Les matériaux choisis influencent directement la portée symbolique : un masque en bois peint aux couleurs vives accompagne un rituel communautaire, tandis qu’un masque léger en papier mâché se prête à la fête et au carnaval. De même, la finesse des traits d’un masque de théâtre permet d’exprimer des émotions codifiées, quand la monumentalité d’un masque tribal renforce son pouvoir spirituel. Ainsi, la technique de fabrication n’est pas seulement esthétique : elle participe pleinement à l’efficacité symbolique et culturelle du masque, en lien direct avec son usage.