Un parcours monumental

Dans ce décor sacré, l’exposition déploie dix œuvres majeures d’Henri-Georges Adam. Ses pièces investissent l’espace de la chapelle et jouent avec la lumière, le silence et la verticalité des lieux.

Le visiteur découvre un ensemble varié allant des sculptures en marbre et en plâtre jusqu’à la tapisserie monumentale Tristan et Yseult. Cette diversité révèle l’ampleur des médiums explorés par l’artiste.

Quelques jalons du parcours :

• La Chapelle blanche (1966), sculpture de marbre blanc, impose sa présence au cœur du lieu, presque en miroir du bâtiment qui l’accueille.
• La Dame d’Alicante (1952) en granit rose et marbre noir, associe sensualité et puissance minérale.
• Femme gravée (1949) et La Résurrection de Lazare (1943), en plâtre, évoquent le lien entre humanité et spiritualité, en résonance avec le lieu sacré.
• Vénus – Écume de mer (1964), marbre blanc d’une grande pureté, dialogue avec l’idée de renaissance et de beauté intemporelle.

Une expérience où art et patrimoine se rejoignent

Cette rencontre entre un chef-d’œuvre architectural toulousain et les créations d’Henri-Georges Adam permet d’explorer l’universalité des thèmes chers à l’artiste. La Chapelle de La Grave devient ainsi le cadre idéal pour redécouvrir son œuvre en soulignant l’écho entre art moderne et héritage historique.