Monument à la Gloire de la Résistance : visite flash
@Rémi Bénali

Monument à la Gloire de la Résistance : visite flash

  • Visite guidée
  • Lieu Monument à la gloire de la Résistance
  • Public
    • Tout Public
    • À partir de 12 ans
  • Tarif Entrée libre

Immersif et sans vitrines le parcours confronte le visiteur à la mémoire vive de la guerre et aux atrocités infligées aux populations et oscille entre oppression et espérance.

Un monument atypique dissimulé

Le monument n’est pas un musée : il ne propose ni vitrines ni panneaux explicatifs. Fidèle à l’esprit de ses architectes, il cherche à impliquer le visiteur comme acteur de sa mémoire.

Une visite courte mais intense

Par son architecture brutaliste, ses cryptes, son tunnel et ses symboles extérieurs, le parcours de visite confronte le visiteur à la violence de la guerre tout en ouvrant sur un chemin d’espérance et de liberté. Le monument incarne à la fois l’hommage aux souffrances des résistants et la célébration de leur combat victorieux — un message toujours vivant, destiné à être transmis aux générations futures.

Son implantation n’est d’ailleurs pas neutre : il se situe au Busca, à proximité de lieux de la ville marqués par la Seconde Guerre mondiale :

  • la villa du 2 rue Maignac, siège de la Gestapo entre 1942 et 1944, où furent torturés et exécutés des résistants,
  • l’ancienne prison Saint-Michel, où furent incarcérés, torturés ou fusillés de nombreux opposants.

Réserver

Une œuvre sensorielle et immersive : un format flash pour s’approprier le lieu 

« Si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons. » Paul Eluard 

Le Monument à la Gloire de la Résistance n’est pas seulement un mémorial, c’est une expérience immersive et sensorielle qui associe histoire, art et mémoire.  

L’expérience mobilise tous les sens : 

  • La vue : béton brut, lignes anguleuses, murs irréguliers, projections d’archives locales et nationales. Ces images aléatoires — tracts, portraits de résistants, affiches de propagande, scènes de guerre — se mêlent au passage du visiteur. 
  • L’ouïe : une bande sonore qui contribue à créer une atmosphère pesante et angoissante. 
  • Le toucher et l’odorat : humidité, rugosité et froideur du béton accentuent l’impression d’oppression et d’isolement. 

Cette symbiose des disciplines (architecture, sculpture, image, son) fait du monument une œuvre d’art totale, destinée à provoquer émotion, recueillement et réflexion.